Gymnastitque-douce-Paris-13eme-14eme

« Ce n’est pas la gymnastique qui importe, mais l’attention avec laquelle on la pratique et l’esprit dans lequel on travaille »

Elsa Gindler

Mes pratiques

J’ai l’habitude de regrouper l’ensemble de mes pratiques d’exploration du geste et du corps en mouvement sous l’intitulé générique de gymnastique douce.

J’aime le mot gymnastique. Je sais bien qu’il est un peu désuet ; pas vraiment glamour. Mais précisément, c’est pour cela qu’il me plaît ! Il est bonne pâte, commun, sans prétention, pragmatique, ouvert.

Il s’applique aussi bien aux méthodes occidentales d’Éducation somatique qu’aux Arts énergétiques orientaux que j’enseigne : La Méthode Ehrenfried ? gymnastique holistique. Le Qi Gong ? gymnastique chinoise.

Il me suffit d’y accoler un qualificatif évocateur : d’entretien, de santé, posturale

douce puisque les diverses approches dans lesquelles je vous invite à plonger ont en commun de respecter le corps, d’être à son écoute, de ne pas chercher à le soumettre.

globale parce qu’elles se fondent sur les interactions et l’interdépendance entre les différentes parties du corps. Et visent à l’épanouissement de l’être humain dans son entièreté, corps et esprit se faisant indissociablement écho.

Gymnastique douce : ma boîte à outils

« Gymnastique » s’accorde ainsi avec toutes les techniques  de mouvement en conscience que j’aborde. Comme un sésame familier et rassurant avant d’entrer dans des explications plus élaborées, plus délicates, pour lesquelles les mots me manquent souvent.

Ma collègue Jackie Labadens, aimait rappeler que ce terme vient du grec gymnos « nu » (car les athlètes grecs pratiquaient leurs activités physiques dans le plus simple appareil). Et que cette étymologie exprime magnifiquement le voyage en profondeur, le travail de mise à nu auxquels nous nous consacrons via le corps.

L’Art d’exercer le corps

Mais quelle est la définition officielle de « gymnastique » ? C’est « l’art d’exercer, de fortifier et de développer le corps par un certain nombre d’exercices physiques appropriés », dixit le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales du CNRS.

Ce que l’on “exerce”, que l’on “fortifie”, que l’on “développe” varie d’une méthode à l’autre. Ainsi bien sûr que les moyens que l’on utilise, ceux que l’on estime “appropriés”.

Et ce mot “art” qui ouvre tous les possibles, tous les en-deçà et tous les au-delà du corps…

Quant à ce que chaque discipline implique et ce vers quoi elle tend… L’esprit derrière la lettre ? Il relève avant tout du pédagogue et de ce qu’il choisit de faire passer.

Comme le disait Elsa Gindler, professeur de Lily Ehrenfried : “Ce n’est pas la gymnastique qui importe, mais l’attention avec laquelle on la pratique et l’esprit dans lequel on travaille.”

Voir aussi mon article : « La gymnastique holistique : une gymnastique douce ? »

Gym holistique

Une gymnastique
toute en finesse basée sur la recherche de la qualité du mouvement, l’équilibre entre détente et tonicité,
et la présence à soi-même

Qi Gong

Un art énergétique millénaire ancré dans la philosophie et la médecine chinoises. Enchaînements de mouvements lents et fluides, auto-massages et méditation

Bones for Life

Un programme d’exercices dérivés de la méthode Feldenkrais et inspirés par les schémas de la marche, afin de fortifier les os et aligner la posture

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